Qe compte-rendu de Diablo IV diffère des autres dans la mesure où nous nous sommes immergés dans les terres de Sancturium avec un manque d'expérience dans la saga mais une grande dose de curiosité.
Ce que je souhaite partager avec vous n'est pas une critique classique de Diablo IV. Il s'agissait, en effet, de ma première fois sur un titre de la saga de Blizzard. Ce que je vais vous raconter dans les prochaines lignes, c'est l'aventure d'un nouveau venu dans le genre, qui, par la force des choses, a mis plus de temps que prévu à s'installer et à comprendre en profondeur les dizaines de mécaniques que le studio californien a tissées dans le dernier hack-and-slash isométrique.
Avec une curiosité fébrile et une volonté inébranlable, j'ai pénétré pour la première fois dans le monde de Sanctuarium, et je me suis retrouvé complètement envoûté par son charme sombre et sinistre. En tant que novice du genre, je m'attendais à une aventure immersive et prenante, mais je n'aurais jamais pu imaginer à quel point je me perdrais dans les profondeurs de ce royaume démoniaque, et comment Diablo IV pourrait raviver la flamme de ma passion pour les jeux vidéo, qui s'était éteinte depuis longtemps.
Je ne peux pas nier que mon approche en tant que nouveaube m'a rendu un peu hésitant au début. Les dizaines de mécaniques de jeu, les compétences à débloquer, les arbres de compétences à explorer et la complexité des classes disponibles ont nécessité un effort initial pour bien comprendre le fonctionnement du titre. Mais c'est précisément ce défi qui a rendu l'expérience d'autant plus gratifiante. Au fur et à mesure que je me familiarisais avec les mécanismes du jeu, j'avais l'impression de maîtriser de mieux en mieux mon propre destin et de pouvoir affronter les sombres menaces avec plus d'assurance.
Après cette longue mais obligatoire introduction, je vous souhaite une bonne lecture. Que la critique de Diablo IV commence !
Premiers pas | Critique de Diablo IV
Notre aventure commence par le choix d'une classe (entre nécromancien, druide, égorgeur et enchanteur) et la caractérisation du personnage. Nous, en voyant un bref aperçu du gameplay directement dans le jeu, avons opté pour ” Dymriel ” : un égorgeur aux épais cheveux roux. La caractérisation initiale n'est pas aussi profonde que celle des MMO classiques, mais elle nous permet de créer un bon point de départ. En parlant de personnalisation, Diablo IV ne se concentre pas tant sur notre personnage nu, mais sur les armures et les aspects (que nous analyserons plus tard).
L'invite de départ est basée sur le réveil de Lilith, la fille de la haine (le méchant du jour) et nous, un “vagabond sans nom” qui devra enquêter sur les déclencheurs et combattre les hordes de démons qui infestent Sanctuarium. Pour les non-initiés, le lore de Diablo (entendu comme une saga) repose sur un affrontement cyclique entre le Ciel et l'Enfer. Le jeu s'articule autour des actions des joueurs, qui incarnent des héros combattant des forces démoniaques, explorant de dangereux donjons, affrontant des créatures redoutables et tentant de déjouer les sombres machinations d'antagonistes tels que, dans le cas présent, Lilith. L'intrigue se déroule au fil des différents jeux de la série, révélant d'anciens secrets, des trahisons et des sacrifices alors que les protagonistes tentent de préserver l'espoir et le salut de Sanctuarium.
Bien que l'intrigue se déroule plus ou moins comme d'habitude, j'ai apprécié le contexte général qui m'a permis de m'immerger dans cette version de Sanctuarium. La raison sous-jacente est peut-être l'air de nouveauté qui a caractérisé l'aventure pour moi. Une chose qui ne peut pas être débattue, cependant, ce sont les cinématiques. Les cinématiques de Diablo IV sont de véritables œuvres d'art, impeccablement réalisées avec un souci du détail tout simplement stupéfiant.. Chaque animation, chaque expression de personnage et chaque scène contribue à une expérience visuelle extraordinaire. Les scènes d'ouverture et de clôture de chaque chapitre, en particulier, transmettent un sentiment de grandeur épique qui nous enveloppe complètement dans le monde de Sanctuarium. Nous pouvions clairement nous attendre à cela de la part de la même maison de développement que WoW, dans laquelle nous avons des interludes animés de manière sensationnelle.
Le doublage en italien est un autre élément qui mérite des éloges. Les voix des personnages sont superbement interprétées, avec une attention extraordinaire à l'expressivité et aux émotions transmises. Les performances vocales sont engageantes et parviennent à donner vie aux dialogues, ajoutant un niveau de réalisme et d'implication qui élève l'expérience globale du jeu.
Mais ce qui rend le scénario de Diablo vraiment mémorable, c'est la caractérisation des personnages. Chaque individu que nous rencontrons sur notre chemin a une histoire à raconter, une personnalité distincte et un rôle important dans le paysage de Sanctuarium. Leurs motivations, leurs relations interpersonnelles et les nuances de leurs attitudes sont dessinées avec un talent extraordinaire. Nous nous surprendrons à éprouver de l'empathie pour eux, à nous attacher à eux ou même à les détester, grâce à la profondeur et à la complexité de leur personnalité.
Oui, l'intrigue de base peut suivre un certain schéma familier, mais c'est la qualité des cinématiques, du doublage italien et de la caractérisation des personnages qui en font une expérience si agréable à suivre. Diablo ne se contente pas de raconter une histoire, il nous entraîne dans un monde plein d'émotions, d'intrigues et de surprises.
Revue technique | Revue de Diablo IV
Je me souviens de l'agitation soulevée avant la sortie du titre par la décision de Blizzard d'introduire le monde ouvert et quelques mécaniques classiques de MMO dans cette saga. Le studio a relevé ce défi de façon magistrale, faisant preuve d'une précision remarquable dans la conception. Le monde de Sanctuarium s'avère cohérent, avec cinq régions offrant une variété de styles visuels et une caractérisation unique qui distingue chacune d'entre elles. Explorer librement cet énorme espace, allant de lieux montagneux à marécageux, en passant par des dunes et des villes en ruine noyées dans le chaos, est un véritable plaisir. Toute la carte est d'ailleurs constellée de lieux à visiter, de donjons, de caves à explorer, d'autels de Lilith à débloquer et de petites villes. Si dans un premier temps, nous devrons parcourir le monde à l'aide de nos jambes et du voyage rapide, dès la fin du troisième acte, nous pourrons profiter de la monture, qui rendra tout plus rapide.
Diablo IV se caractérise par un compartiment technique exceptionnel, rehaussé par un rendu visuel sombre et austère. Le jeu assume pleinement son côté sombre, présentant des scènes sanglantes et macabres qui transmettent un sentiment de terreur et de suspense. Les atmosphères sont souvent lugubres et inquiétantes, parfois à la limite de l'horreur. Cependant, au cours de mon expérience de jeu, j'ai rencontré quelques petits problèmes de synchronisation audiovisuelle dans les scènes de coupe. À quelques reprises, j'ai remarqué que les sons des cutscenes pouvaient être légèrement désynchronisés par rapport aux actions affichées à l'écran. Ce phénomène créait un petit décalage qui, même s'il n'affectait pas significativement l'expérience globale, était tout de même détectable.
L'attention portée aux détails visuels se reflète également dans la bande sonore. Les effets sonores soigneusement sélectionnés contribuent à créer une atmosphère tendue et oppressante. Le cliquetis des chaînes rugissantes, l'écho sinistre des voix de démons et le son sourd des armes qui s'entrechoquent avec les ennemis ajoutent un niveau de réalisme et d'immersion au jeu. La bande sonore accompagne aussi magistralement l'action, intensifiant l'émotion et soulignant les moments les plus gores et les plus dramatiques.
Diablo IV s'avère être un titre bien optimisé, offrant une expérience de jeu fluide et immersive, même sur des configurations pas très récentes. Au cours de notre expérience de jeu, nous avons pu exploiter tout le potentiel de notre construction, composée d'une NVIDIA GeForce RTX 3070 de 8 Go, d'un processeur Intel Core i5 12600k et de 16 Go de RAM DDR4. Nous avons eu le plaisir de jouer à Diablo IV à une résolution de 1440p, en réglant tous les détails graphiques au maximum et en utilisant la technologie DLSS de NVIDIA réglée sur “Qualité”. Les résultats ont été étonnants. Le jeu a constamment maintenu une fluidité sans faille, ne tombant jamais en dessous de 120 images par seconde. Le taux moyen d'images par seconde était encore plus élevé, s'établissant à environ 150 images par seconde. Indépendamment des scènes d'action intenses ou des batailles contre des hordes d'ennemis, le jeu reste stable et performant, offrant une expérience de jeu immersive et fluide. Diablo IV se distingue également par son évolutivité, permettant aux joueurs d'adapter facilement les paramètres graphiques aux spécifications de leur système, garantissant ainsi une expérience de jeu fluide même sur les PC les plus anciens.
Au cours de mon expérience de jeu sur Diablo IV, j'ai remarqué que la fluidité de l'expérience était généralement irréprochable. Cependant, il est important de souligner qu'à quelques occasions, des micro-lags se sont produits, principalement liés à la connexion au serveur. En particulier, lors de l'exploration d'un donjon, j'ai rencontré un épisode où la connexion s'est mise à laguer de manière significative, provoquant l'interruption de l'action pendant environ deux minutes avant de se stabiliser à nouveau. Cependant, il est important de noter qu'il s'agit certainement d'un problème temporaire et que, compte tenu du fait que Diablo IV en est à ses toutes premières semaines après son lancement, il est raisonnable de s'attendre à ce que ces problèmes soient résolus au fil du temps.
Ta construction, ton histoire | Revue de Diablo IV
Dans Diablo IV, la création de votre build et la progression du personnage sont au cœur même du gameplay. Grâce à l'arbre de compétences, nous pouvons personnaliser le personnage en fonction de nos préférences de jeu. Les cinq classes disponibles (barbare, druide, égorgeur, enchanteur et nécromancien) offrent un large éventail d'options et de synergies entre les compétences. En outre, chaque classe se caractérise par des approches totalement différentes. Même au sein d'une même classe, d'ailleurs, en se spécialisant progressivement, on peut changer de style de jeu.
L'arbre à compétences nous permet de débloquer et d'améliorer diverses compétences et passives. La progression du personnage se fait grâce aux points de compétence. En montant en niveau et en relevant des défis, tu gagneras des points de compétence que tu pourras allouer à l'amélioration et à la mise à niveau des compétences que tu as choisies. Les “aspects légendaires“obtenus lors de l'exploration de donjons ou grâce à des objets rares, qui offrent des options de personnalisation supplémentaires. Ces aspects peuvent modifier ou améliorer tes compétences existantes, voire en ajouter de nouvelles. Les possibilités de personnalisation de ton propre PG s'en trouvent ainsi accrues à pas de géant.
Les aspects peuvent être appliqués à nos pièces d'armure et à nos armes. Il est évident que celles-ci ont également des spécifications différentes et que pour créer l'archétype le plus harmonieux possible, nous devrons analyser soigneusement les pièces à équiper, celles à recycler pour grappiller des matériaux et celles, au contraire, à améliorer à la fois en termes de statistiques et en leur appliquant des aspects et des gemmes. L'équipement joue un rôle crucial dans la construction du personnage, avec des objets légendaires qui peuvent modifier le fonctionnement des capacités.
Le défi et la satisfaction viennent de la planification stratégique de notre construction.des points de compétence à bon escient et d'expérimenter les différentes synergies entre les compétences. La progression du personnage devient un processus passionnant dans lequel vous essayez constamment d'optimiser votre construction pour relever les défis toujours plus nombreux que présente le monde de Diablo IV. De plus, au moins jusqu'au niveau 50, vous pouvez facilement (et sans utiliser énormément de monnaie du jeu) réaffecter vos points dépensés, ce qui vous permet d'essayer et de réessayer les différentes combinaisons. Cependant, à partir d'un certain point, le coût élevé associé à la restauration des compétences et à la modification de l'équipement peut limiter l'expérimentation et rendre la progression plus lente. Une certaine stratégie est donc nécessaire dans la construction de notre build.
En parlant de personnalisation purement esthétique, c'est là qu'intervient la “transmogrification”. Cette mécanique nous permet de changer l'apparence de nos armures et de nos armes. Une fois qu'une pièce d'équipement a été détruite par le forgeron, en effet, nous pouvons appliquer son esthétique à la pièce d'armure ou à l'arme correspondante. Il sera également possible de changer la couleur pour qu'elle soit… assortie. Cela empêchera essentiellement notre PG d'apparaître en tant que Arlequin démoniaque.\
Le cœur du jeu | Critique de Diablo IV
Le gameplay de Diablo 4 est une expérience immersive et sacrément fun.. Basé sur le style de combat hack-and-slash, il offre un large éventail de compétences et d'attaques spéciales pour faire face aux hordes d'ennemis. La joie de combattre les ennemis et la satisfaction d'obtenir du butin sont des éléments centraux du jeu, peut-être si centraux qu'ils constituent le jeu lui-même. L'essentiel du jeu se résume à cliquer avec la souris et à appuyer compulsivement sur diverses touches de compétences. Cependant, ce n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Tout d'abord, il faut apprendre les combos de notre PG. Ensuite, il ne faut pas manquer de tactiques de base pour empêcher les ennemis de nous mettre hors d'état de nuire. Dans le cas de l'Egorgeur, par exemple, nous devrons nous déplacer le plus possible en raison de son faible PS. Le druide pourra se rendre au centre de la bataille avec moins de maux de tête et de. tankare droit pour droit.
Quelle que soit la classe choisie, se frayer un chemin parmi les ennemis est très amusant. Bien que la plupart des ennemis communs n'aient pas de mécanique unique, on rencontre de temps en temps des adversaires plus intéressants, comme des mages qui réaniment les ennemis ou des brutes lourdement bardées. Les combats de boss et de mini-boss jouent un rôle important dans l'écosystème. Cependant, ces combats précisément peuvent s'avérer répétitifs à long terme en raison des mécanismes de jeu semblables à ceux d'un MMO, qui obligent le joueur à esquiver des attaques imminentes qui ont été signalées au préalable.
La connexion en ligne est un élément clé du jeu, qui permet aux joueurs de se rencontrer, de coopérer ou même de se combattre en mode JcJ. La rencontre d'autres joueurs peut conduire à de nouvelles amitiés et à des interactions sociales dans le jeu.
En parlant de l'expérience de fin de partie, Diablo 4 propose une variété d'activités passionnantes à aborder. Les primes de l'Arbre aux chuchotements garantissent un flux constant de nouveaux défis, avec des récompenses de haut niveau à l'horizon. De plus, les donjons de cauchemar représentent des versions plus difficiles de donjons existants, avec des éléments uniques. Ces défis avancés mettent à l'épreuve les compétences des joueurs et offrent de formidables récompenses lorsqu'ils sont relevés.
Au diable les engagements ! | Revue de Diablo IV
À la lumière de cette aventure passionnante et addictive, je peux dire que Diablo IV a réussi à dépasser mes attentes en tant que novice de la saga. Malgré la complexité initiale et le temps nécessaire pour apprendre tous les mécanismes du jeu, j'ai trouvé gratifiants les efforts que j'ai dû fournir pour maîtriser le titre. L'extraordinaire expérience visuelle offerte par les cinématiques et l'excellent doublage en italien ont contribué à rendre l'aventure encore plus prenante.
Le monde de Sanctuarium, avec ses cinq régions et la variété des lieux à explorer, en met plein la vue. L'atmosphère sombre et lugubre, associée à des effets sonores bien réalisés, crée une expérience immersive et engageante. Malgré quelques problèmes mineurs de synchronisation audio-visuelle dans les cutscenes, l'expérience globale a été gratifiante, grâce aussi à l'excellente optimisation du jeu.
La caractérisation des personnages et le scénario, bien qu'ils suivent un certain schéma qui sent le connu, sont le point fort de la campagne de Diablo IV. Les différentes personnalités des PNJ et la profondeur de leurs histoires ont rendu l'aventure passionnante et pleine de surprises.
La véritable star de Diablo IV est la construction et la progression du personnage. L'arbre de compétences offre un large éventail d'options pour personnaliser son personnage, tandis que les aspects légendaires et l'équipement jouent un rôle crucial dans la construction du personnage. Cette liberté de personnalisation, associée au défi stratégique que représente la planification de la construction, a rendu l'expérience encore plus gratifiante.
En conclusion, Diablo IV est un titre qui ne décevra pas les fans de la saga et qui séduira également les nouveaux venus dans le genre comme moi. Avec ses graphismes sombres, son scénario captivant, la personnalisation de ses personnages et son excellente optimisation technique, le jeu offre une expérience complète et satisfaisante. Le titre m'a ramené à l'époque du lycée, où la ringardise était ma seule préoccupation. Aujourd'hui, entre le travail et les études, les soucis se sont multipliés… mais que voulez-vous, il faut que je passe au niveau !
Points en faveur
- Ambiance engageante
- Un gameplay profond et solide
- Des cinématiques de grande qualité
- Excellent scénario, notamment la caractérisation des PNJ.
- Conception de l'univers de jeu
- Système de personnalisation et de progression des personnages
- Ce n'est que le début
Points défavorables
- Quelques problèmes mineurs côté serveur.
- Des combats qui pourraient devenir ennuyeux à la longue.
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