Une équipe de développement minuscule, des graphismes en cel shading qui rappellent les classiques et des scénarios dans lesquels on peut s’adonner à des astuces : la critique de Perfect Grind.
Le skateboard est un sous-genre qui avait le vent en poupe il y a vingt ans : la possibilité d’exploiter les trois dimensions était une nouveauté substantielle et les développeurs tentaient de l’explorer de plus en plus avec conviction, ce qui donnait une certaine fraîcheur à toutes les productions visant cette direction, même les productions sportives.
Les fans de l’ancienne garde se souviendront du classique Tony Hawk’s Pro Skater et du cartoonesque Jet Set Radio : des titres qui ont sans aucun doute inspiré la petite équipe de jeux Flying Pantsformé par seulement deux personnes, qui ont pris des graphismes en ombrage cel et un système d’astuces élaboré pour apporter leur propre version de ce genre d’expérience sur iOS et Android.
Le résultat final se présente-t-il comme une manœuvre acrobatique parfaitement exécutée ou comme un broyage qui a mal tourné et dans lequel tu perds tes testicules ? Nous te le disons dans le critique de Perfect Grind.
Gameplay old-school
Les références de Perfect Grind sont claires dès les premières mesures, et les développeurs ont réussi à réduire efficacement ce genre de mise en scène sur l’écran tactile : avec l’appareil strictement vertical, en mode portrait, tu peux utiliser un doigt pour déplacer la vue et voir ton personnage, qui alors se déplacera automatiquement jusqu’à ce que nous effectuions une manœuvre pour l’arrêter.
Nous pouvons ensuite nous diriger vers rampes et garde-corps, sauter et laisser le système nous accrocher automatiquement sur des rebords, puis gérer l’équilibre de la mouture grâce à un simple indicateur ou réaliser des figures en plein vol ou des pirouettes maintenues qui nécessitent clairement un atterrissage bien fait pour être closes avec succès et enregistrer le score, puis passer au défi suivant.
Bien que la mécanique de la gameplay ne semblent pas particulièrement raffinés, et en effet, le mouvement automatique finit par rendre la gestion des personnages un peu chaotique et imprécise, mettant même en évidence des collisions et des interactions sommaires, au bout d’un moment, on se familiarise avec la philosophie de Perfect Grind et on s’amuse, à condition, bien sûr, d’apprécier ce type de formule.
Le site limite La plus grande limite du titre développé par Flying Pants Games, en fait, est sa réinterprétation, de manière trop fidèle, d’une approche qui a maintenant largement fait son temps et que tu pourrais immédiatement trouver “déjà vue” si tu as consacré plusieurs heures aux différents Tony Hawk’s Pro Skater et Jet Set Radio il y a des années. En bref, Les idées que tu trouveras dans ce jeu ne sont pas vraiment fraîches. et tu pourrais prendre le coup… ou en tomber amoureuse, c’est toi qui vois.
Structure
La Mode Carrièrequi est au cœur de Perfect Grind, nous verra choisir un patineur parmi ceux qui sont disponibles (avec la possibilité d’en débloquer d’autres en utilisant les pièces que nous avons gagnées jusqu’à ce moment-là), suivre un bref tutoriel, puis nous lancer dans un certain nombre de scénarios dans le but de remplir les missions qui nous sont assignées par les PNJ avec lesquels nous interagirons, dans le cadre d’une sorte de chemin de récompense qui permet d’accéder aux cartes suivantes.
Le jeu peut être téléchargé gratuitement sur l’App Store et Google Play, bien qu’en payant 3,49 € il soit possible de débloquer quelques modes supplémentaires (le défi de score Free Skate et l’éditeur de parc) et supprimer les bandes annoncesqui arrivent en effet un peu brusquement et finissent par casser le rythme de l’action. Notre suggestion est sans aucun doute d’essayer le jeu et de récompenser les auteurs si tu prévois de passer du temps avec lui.
Réalisation technique
Comme mentionné au début, l’une des inspirations de Perfect Grind est Jet Set Radio, un grand classique du graphisme en ombres célestesune technique que l’on retrouve également ici, utilisée de manière plus que discrète pour ajouter du caractère aux différents personnages disponibles, dont certains sont assez absurdes (voir la, euh, banane anthropomorphe). Malheureusement, les décors ne peuvent pas compter sur la même épaisseur et semblent en effet généralement vides et ternes : dommage.
Peu de choses à dire sur la compartiment sonore, composée d’une musique et d’effets très simples, qui s’éteignent néanmoins à la première coupure publicitaire : un problème que nous avons rencontré lors de notre test sur l’iPhone 14 Pro et que nous espérons que les développeurs corrigeront bientôt dans une mise à jour.
Commentaire
Version de l’en-tête iPhone
Livraison numérique
App Store,
Google Play
Prix
Gratuit
Perfect Grind est un jeu de skateboard conçu pour les nostalgiques de ce sous-genre, ceux qui ont encore des frissons à l’exécution correcte d’une manœuvre acrobatique et ne trouvent pas répétitif d’explorer un skate park de fond en comble pour tenter de relever tous les défis proposés de temps en temps afin de passer au scénario suivant. Les commandes tactiles fonctionnent raisonnablement bien, même si le mouvement automatique finit par mettre en évidence certaines des limites de cette production, tandis que les 3,49 € nécessaires pour débloquer les deux modes supplémentaires sont une somme franchement dérisoire par rapport au contenu.
PRO
- La formule classique a encore un intérêt
- Simple, coloré, immédiat
- Comm contrôles déc déc déc déc déc déc déc déc déc déc déc
CONT CONTRE
- Il y a un risque qu’elle t’ennuie rapidement
- Quelques défauts techniques, de vilains scénarios
- Publicités intrusives dans la version gratuite